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Master thesis

Logistique urbaine durable à l’horizon 2040 à Neuchâtel : une étude de cas prospective de l’avenir souhaitable et possible dans ce domaine

  • Genève : Haute école de gestion de Genève

127 p.

Master of Science HES-SO en Business Administration: Haute école de gestion de Genève, 2022

French Le domaine des transports est à l’origine de plus de 30% des émissions de GES en Suisse (OFEV 2022, p. 16). Le transport de marchandises est responsable, après le transport de personnes, de la plus grande partie de ces émissions. Pour donner quelques ordres de grandeur, 2.71 millions de tonnes d’équivalent CO2 ont été émis par le transport de marchandises en Suisse en 2020, contre 2.46 millions de tonnes en 1990. Le chiffre de 2020, année impactée par la pandémie du Covid-19, ne reflète pas l’évolution de ces émissions depuis de nombreuses années. Depuis 2011, ces émissions semblent en effet se stabiliser autour de 3 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an (OFEV 2022, p. 17). En ratifiant l’Accord de Paris, la Suisse s’est engagée à diviser par deux ses émissions de GES d’ici 2030 par rapport à 1990 et à atteindre la neutralité climatique en 2050. Pour respecter ces engagements, il reste à l’heure de conclure ce travail un peu plus de 7 ans pour diviser par deux les émissions du secteur du transport. Le transport génère par ailleurs des externalités négatives : pollution atmosphérique, bruit, accidents, etc. En termes de tonnes-kilomètres, ce sont les véhicules de livraison qui génèrent le plus de ces coûts externes. Ils sont notamment utilisés pour livrer les colis du commerce en ligne. L’essor de ce commerce et la croissance de la population sont les principaux facteurs qui font croître les émissions de CO2 dans les zones urbaines. Ce travail s’intéresse ainsi à la logistique urbaine durable à l’horizon 2040 à Neuchâtel. Les résultats montrent qu’il existe des solutions pour que la logistique urbaine du dernier kilomètre soit réalisée de manière durable tout en étant autofinancée. Comme exposé ce travail, les alertes du GIEC, les échéances climatiques que la Suisse s’est engagée à respecter, les récents incendies aux portes de la ville de Neuchâtel ou encore les 17'500 années de vies perdues en Suisse à cause de la pollution des transports ne sont que quelques signaux qui montrent l’urgence d’agir. Cette urgence est sujette à un autre facteur : bien que nous ayons toutes les cartes en main pour rendre la logistique urbaine durable sur le dernier kilomètre, son implémentation va prendre du temps. Ce travail s’est aussi penché sur le comment et le pourquoi de la situation actuelle, ceci à travers les domaines indissociables de la mobilité et de de l’aménagement du territoire. Il présente également ce qui est attendu à l’avenir dans ces domaines ainsi que différentes perspectives concernant l’évolution du commerce en ligne et de la mobilité de ces biens à l’horizon 2040. Ce travail montre par ailleurs que les solutions existantes permettraient de générer des bénéfices et d’éliminer les coûts externes dans le domaine de la mobilité des biens. Et le commerce en ligne peut aider à réduire les émissions : l’ARE estime que la livraison par colis évite aux personnes de se déplacer, une mobilité générant plus de coûts que la livraison. Sur la base des rétrospectives, des différentes perspectives possibles, des différentes marges de manœuvre (le tout illustré par des exemples), ce travail conclut sur des recommandations, ceci en intégrant et évaluant celles déjà formulées dans le cadre d’autres travaux en la matière.
Language
  • French
Classification
Economics
Notes
  • Haute école de gestion de Genève
  • MScBA : orientation Prospective
  • hesso:hegge
Persistent URL
https://sonar.rero.ch/hesso/documents/321027
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